La première distinction nécessite de bien reprendre des définitions de la justice, puis de définir a contrario ce qu’est l’injustice : peut-on comprendre l’injuste par son contraire ? La seconde distinction repose sur la dualité sentiment/ raison, « éprouver » affectivement VS « savoir » rationnellement. Il faut se demander si un sentiment (d’injustice) peut reposer sur une idée (de justice). Eprouver l’injustice est-il naturel ou nécessite-il un savoir, moral, juridique, ou encore politique ?
Reformulée, la question donne : Faut-il posséder une idée rationnelle de la justice pour ressentir l’injustice ? La connaissance du juste est-elle une condition préalable à tout sentiment d’injustice ?
Il faut donc bien se demander en quoi consiste le problème, car habituellement nous pensons que le sentiment d’injustice est premier (l’exemple du jeune enfant qui ressent de l’injustice sans forcément connaître l’idée de justice) et que l’idée de justice est le fruit d’une rationalisation secondaire.
Reformulée, la question donne : Faut-il posséder une idée rationnelle de la justice pour ressentir l’injustice ? La connaissance du juste est-elle une condition préalable à tout sentiment d’injustice ?
Il faut donc bien se demander en quoi consiste le problème, car habituellement nous pensons que le sentiment d’injustice est premier (l’exemple du jeune enfant qui ressent de l’injustice sans forcément connaître l’idée de justice) et que l’idée de justice est le fruit d’une rationalisation secondaire.